Enrollet eo bet e brezhoneg penn-da-benn, met sikouret ’vo an dud da vont daheul en ur lakaat un nebeut displegadennoù e galleg.
Nous sommes avec Charles le Dréau qui milite pour le maintien de l’école privée à Brasparts.
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Charlez parle du rapport à la laïcité. Les temps des combats pour l’imposer contre le clergé catholique semble révolu : progressivement, la laïcité s’est plus ou moins établie, même à l’école privée. Les élus locaux de tous bords sont venus appuyer la demande de maintien de l’école privée, même ceux qui ont une seule école publique dans leur commune. Les parents semblent très actifs dans la petite communauté qui entoure l’école.
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Charlez évoque les différentes possibilité d’avenir. Que choisiraient les parents d’élèves dans le cas où l’école privée ne serait pas maintenue ?
- autre école privée ?
- école blingue du public ?
- école Diwan ?
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Charlez cite les propos récents du ministre de l’éducation recommandant le lien de l’école avec l’environnement proche. D’après lui, c’est le cas ici. Alors pourquoi défaire ce qui existe ?
Il estime également que les cadres de l’enseignement privés ne sont pas assez agressifs face à la politique de restriction financière du gouvernement.
Enfin il questionne la hiérarchie catholique : par quel canal pouvez-vous vouloir toucher les gens actuellement, si ce n’est par celui de l’école ?
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Charlez insiste sur le fait qu’une école maintient la population dans la commune.
Si ce lien n’existe plus, les gens on tendance à s’installer là où c’est le plus commode pour eux (travail, transports, etc..)
Il estime que les élus doivent veiller à garder et installer des ménages jeunes (emplois, agriculture, etc..). Le chiffre des ventes de maisons à des couples âgés pose question.